La construction de l’église paroissiale de Cernache do Bonjardim, en l’honneur de saint Sébastien, patron de la paroisse, a commencé en 1555. Les travaux se sont prolongés jusqu’en 1590, mais la toiture intérieure n’a été posée que deux ans plus tard.

Dans un style similaire au gothique, le temple est divisé en trois nefs, la nef centrale étant la plus haute, séparées par cinq arcs en plein cintre reposant sur des colonnes toscanes. Le haut chœur en bois est visible à l’arrière-plan. L’arc triomphal est flanqué de deux autels aux retables dorés consacrés à la Vierge Marie et au Sacré-Cœur de Jésus. Le chœur est ouvert par un arc de triomphe en plein cintre, avec un blason sculpté au centre, surmonté d’une niche avec l’image du Christ crucifié et flanqué de colonnes pseudo-solomoniques. Le chœur est éclairé du côté de l’Évangile et possède des portes latérales similaires pour l’accès aux sacristies. Les murs sont recouverts de panneaux d’azulejos figuratifs bleus et blancs du XVIIIe siècle, représentant des scènes de la vie de saint Sébastien, et le centre est orné d’un retable doré. Elle est couverte d’une voûte en berceau avec des plafonds à caissons délimités par des frises en pierre de taille.

Les premières rénovations importantes de l’intérieur de l’église ont eu lieu en 1688, à l’initiative du vicaire Eusébio Leitão de Andrade, qui a fait agrandir le chœur et aménager le trône du maître-autel, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors. 

À la fin du siècle suivant, après les dégâts causés par le tremblement de terre de 1755, l’intérieur de l’église a subi de nouvelles réparations entre 1790 et 1793, en particulier les autels de Notre-Dame des Douleurs et de Sainte-Anne. En 1798, la nouvelle chapelle du côté gauche, consacrée au Saint-Sacrement, a été construite à l’initiative de Joaquim José Luís do Bonjardim.

L’église est actuellement composée du maître-autel et de six autels latéraux. Les murs du chœur sont recouverts d’azulejos du XVIIIe siècle et les plafonds des nefs sont en bois. Du côté de l’évangile, on distingue l’orgue positif de style néoclassique. 

Classée bien d’intérêt public (1960).

Source: https://turismo.cm-serta.pt/turismopt
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